Il était une fois, moi, une jolie petite dalmatienne
nommée Cléo. Je naquis dans une ancienne ferme des landes d’iroise. Lorsque j’arrivais au monde, je fus vite entourée de 9 frères et sœurs. Il fallut rapidement apprendre à les pousser pour
atteindre la mamelle nourricière. Néanmoins, lorsque ma maman disparaissait, il était fort agréable de se blottir contre la fratrie. Les premiers jours de ma vie se résumaient à téter, dormir, et
se faire agréablement lécher par maman. Il n’était pas toujours facile de se faufiler vers une mamelle même si maman en avait 10. dix bouches qui ont faim en même temps, c’est rapidement la
cohue, il fallait parfois patienter ou tenter de prendre la place d’un frère ou d’une sœur. Une fois la mamelle en bouche, il était difficile de m’y déloger même si on me marchait sur la tête, je
m’y accrochais fermement et je tétais goulûment. Nous étions tous des petits gloutons et maman en avait parfois mare, elle s’en allait soudainement, ne la trouvant plus, nous finissions tous par
nous endormir les uns sur les autres.